Il existe 13 000 espèces de fourmis identifiées sur terre, et 25 000 estimées. Ces insectes, apparus sur notre planète il y a 170 millions d'années, ont colonisé tous les continents, à l'exception de l'Antarctique. Les conquérants, ce ne sont pas Napoléon et Gengis Khan, mais les fourmis. Et leur diversité est impressionnante.
Dans ce passionnant récit à partir de leurs voyages à travers le monde, Audrey Dussutour et Antoine Wistrach se concentrent en particulier sur une de leurs activités essentielles : la recherche de nourriture. Cette tâche peut occuper des millions d'individus au sein d'une même colonie. Pour l'effectuer, elles sont capables de réaliser des trajets de plusieurs dizaines de kilomètres dans les lieux les plus hostiles. La route est semée d'embûches et de prédateurs qu'il faut pouvoir combattre à chaque instant. L'art de la guerre semble décidément avoir été inventé par les fourmis, tellement les armes et les tactiques auxquelles elles font appel sont multiples.
Incroyable mémoire, don de la stratégie, force physique herculéenne, on découvrira rien moins que le génie des fourmis. Mais aussi leur sens de la structuration sociale. Et voici devant nous des nageuses, des haltérophiles, des médecins, des éleveuses, des droguées, des kamikazes, des voleuses, des planeuses, des esclaves et bien d'autres, dans ce dans ce passionnant récit que le plus trépidant des romans d'aventures ne saurait égaler.
Partout aujourd'hui, notre espèce réexamine sa place et ses responsabilités par rapport au reste du vivant. Dans les débats sur la f in de la nature et le besoin de réensauvagement, particulièrement animés, personne ne parle jamais de jardins. Pourtant, la surface couverte par ces derniers dans les pays occidentaux dépasse de beaucoup celle des réserves naturelles : même le plus petit jardin peut compter. Pourquoi, alors, les oublie-t-on et en quoi peuvent-ils espérer contribuer à l'avenir du vivant ?
Dans cet essai foisonnant, Louisa Jones nous propose des réponses à la fois historiques, philosophiques et pratiques. Elle survole l'héritage occidental du «sauvage» dans ses rapports parfois surprenants aux jardins, à la lumière des nouveaux philosophes du vivant : du Paléolithique au pastoral, de la wilderness américaine et l'horticulture dite «anglaise» jusqu'au nouveau land art. Aux jardiniers actuels, elle propose un riche tissage de témoignages, d'anecdotes et de conseils pratiques cueillis chez les spécialistes du monde entier. Ensauvager son jardin, c'est d'abord apprendre de nouvelles formes d'attention à l'existant pour mieux vivre en immersion et en interdépendance avec d'autres espèces. L'humain ne domine plus, mais ne s'efface pas non plus. Le jardinage peut régénérer les sols et la biodiversité, créer un lieu de vie partagé, une aventure dynamique et joyeuse d'émerveillement au quotidien, sensuelle et exubérante mais imprévisible. Au collectif, le jardin ensauvagé se glisse vers la forêt- jardin de la permaculture, les fermes-sauvages, les tiers lieux. Il rejoint la petite polyculture paysanne et surtout l'exemple méditerranéen décrié à tort, exceptionnel par sa résilience et sa biodiversité.
Et dans notre monde précaire, perturbé, abîmé, le jardin ensauvagé devient un «lieu de résurgence» semblable aux mosaïques, patchs et clairières loués par certains écologues, où s'inventent de nouvelles manières de bien vivre, accueillant une polyphonie du vivant qui nous inclut et qui laisse loin derrière toutes les vieilles définitions de l'Homme et du «sauvage»
L'union fait la force, tel est le credo de Carina Wohlleben.
Emplie d'optimisme, la fille du célèbre garde forestier Peter Wohlleben révèle, dans cet ouvrage passionnant et inspirant, comment redécouvrir l'amour de la nature et lutter contre le changement climatique.
Carina évoque de manière très personnelle sa vie et ses expériences, comment elle a su intégrer la protection de l'environnement dans son quotidien, et comment nos choix personnels peuvent influer sur les problèmes mondiaux tels que l'élevage intensif, l'agriculture industrielle ou la pollution des mers.
Nous pouvons changer le monde petit à petit.
Engageons-nous pour un avenir digne d'être vécu !
Nous sommes attachés aux oiseaux, depuis longtemps et par des liens de toutes sortes : par l'émerveillement, la curiosité, la chasse, les rites... Par la langue aussi, car la virtuosité des oiseaux et leur façon d'enchanter les paysages posent aux hommes la question de leurs propres langages, de ce que leur parole à eux sait déposer de bien dans le monde. L'histoire de la poésie est d'ailleurs en grande partie consacrée à dire et entretenir ces attachements.
Or voici que les oiseaux tombent, comme une pluie. En quinze ans, près d'un tiers des oiseaux ont disparu de nos milieux. On les entend mal. Ils se remplissent de virus, de plastique et de mauvaises nouvelles. Les comportements se dérèglent, et eux qui étaient les horlogers du ciel sont à leur tour déboussolés...
Alors on tend l'oreille, on essaie de traduire les alertes et d'écouter mieux.
Ce livre explore la force de ces attachements, et pense ce nouveau rendez- vous que nous avons avec les oiseaux, à présent qu'ils disparaissent. Il réfléchit à ce que c'est que se suspendre à ce qui tombe, à la manière dont cela fait tenir autrement au monde.
Il pose aussi qu'écouter mieux, cela engage notre parole et le soin que l'on saura prendre à nos propres phrases. Il tente donc de nouvelles manières de parler nature, par temps d'extinction : des manières d'exercer nos responsabilités de vivants parlants au beau milieu des paysages, avec des oiseaux à l'esprit, à l'oreille, dans la vue : avec des oiseaux plein la voix.
Microscopique ou gigantesque, végétal ou animal, parfois difficile à comprendre ou à toucher, beau, troublant, souvent incompris : il nous entoure, nous accompagne, nous fascine, et pourtant nous le méconnaissons : c'est le monde vivant. Pour qui s'y intéresse avec la connaissance scientifique, avec le regard et la plume de Bruno David, président du Muséum national d'Histoire naturelle, et de son complice Guillaume Lecointre, professeur au Muséum, c'est une plongée extraordinaire - comme une brève encyclopédie, malicieuse et profonde.
Eléphants arrivés d'Asie pendant la révolution française. Salamandre dont Maupertuis expérimenta la légende « à l'épreuve du feu ». Pauvre Dodo à mauvaise chair. Blob qui double de taille tous les jours, et qui s'endort pour échapper à la lumière ou la sécheresse. Rose de quarante millions d'années. Escargots aimé du Tsar mais caché sous la mousse. Espadon belliqueux et à température si variable. Sans oublier le chat, « potté » ou « philosophe de comptoir », l'abeille tisserande ou charpentière... Ni le gui, la mandragore, le pommier, le pistachier : une végétation proche et inconnue, que nous pouvons enfin comprendre et aimer.
Reprenant ses chroniques passionnantes de France Culture, Bruno David ne nous parle pas patrimoine : une partie de cette magnifique diversité est menacée. En compagnie de Guillaume Lecointre, il nous parle de vie, d'évolution, mais aussi des femmes et des hommes, pacha d'Égypte ou roi inspiré, naturaliste célèbre ou aventurier de génie. C'est l'histoire du monde et la nôtre, qui devrait être connue et aimée de tout citoyen-lecteur.
Timide et discret ou à l'inverse véritable maître du jardin, roucoulant sur les toits ou volant sur de longues distances... chaque oiseau a sa particularité! Apprenez à les reconnaître à leurs pattes, bec ou plumage, et découvrez la personnalité de 37 oiseaux à observer facilement.
Saviez-vous que:Les hippopotames urinent pour séduire leurs partenaires?Les zèbres ne peuvent pas dormir seuls?Les vers de terre ont 5 coeurs (et les limaces, 32 cerveaux)?Les éléphants sont incapables de sauter?Le guacamole est un poison mortel pour les hamsters?Des histoires d'animaux incroyables mais vraies, aussi mignonnes que drôles et 100% authentiques, à découvrir sous le trait exquis de Brooke Barker.
Les essences naturelles sont toujours la part magique d'un parfum. Depuis trente ans, Dominique Roques parcourt les continents pour trouver les extraits de fleurs, feuilles, fruits ou bois, senteurs d'exception que les « nez » assemblent dans leurs formules. Au fil de ses voyages, il nous entraîne à la rencontre d'hommes et de femmes aux savoir-faire immémoriaux. Cueilleurs de fleurs en Bulgarie ou en Inde, bouilleurs de gomme en Andalousie, gemmeurs au Salvador ou au Laos, cultivateurs de patchouli ou de lavande, planteurs de santal, distillateurs de vétiver ou de bergamote... Tous participent d'une histoire de trois mille ans qui offre aux parfumeurs la rose et le jasmin, le oud et l'encens, le benjoin et la vanille.
Avec humanité, passion et poésie, Dominique Roques nous raconte cet héritage fascinant et fragile.
Sur le modèle de l'Histoire naturelle de Buffon, Audubon, pour accompagner la réédition de ses superbes planches ornithologiques, rédigea des «?Vies d'oiseaux?» (Bird Biographies). Mais pour lui, contrairement au savant français de Montbard, ces vies sont saisies, non à partir de la morale, mais à partir de la réalité physique et de l'observation. Souci scientifique, donc, mais qui ne l'empêche pas de donner libre cours à un style alerte, mâtiné de romantisme, aux origines de la nature writing américaine, rappelant en cela les «?épisodes?» qui forment ses Scènes de la nature.
Du plus petit (l'oiseau-mouche à gorge de rubis : 3 grammes, 9 centimètres de la tête aux pattes) au plus grand (la grue blanche d'Amérique?: jusqu'à 8,5 kilos et 230 centimètres d'envergure, 160 centimètres de la tête aux pattes), du plus paisible (le pewee peut-être) au plus combattif (l'aigle royal certainement), des plus menacés (le pic à bec d'ivoire, la grue blanche...) aux plus assurés de leur avenir (la tourterelle de Caroline, l'hirondelle, les grives...), voici une sélection de portraits de ces «?habitants du ciel?» restitués dans toute leur variété, avec une préférence pour les espèces endémiques d'Amérique du Nord.
La pharmacopée écolo est à la mode, et Pline en est le précurseur. Il fait de son jardin un véritable dispensaire, nous renseignant avec un éclairage rafraichissant sur la vie antique. La civilisation romaine maîtrisait la flore, la nommait et la consommait à la source: elle n'oubliait pas les bienfaits de la nature quand son empire était au plus fort.
La pharmacopée écolo est à la mode, et Pline en est le précurseur. Il fait de son jardin un véritable dispensaire, nous renseignant avec un éclairage rafraichissant sur la vie antique. La civilisation romaine maîtrisait la flore, la nommait et la consommait à la source: elle n'oubliait pas les bienfaits de la nature quand son empire était au plus fort. Ce volume est une nouvelle traduction du livre XX de l'Histoire naturelle.
« On aurait dit que la nature avait organisé un gigantesque raout de bouteilles, auquel elle avait convié un étrange aréopage de plantes tempérées, tropicales et subtropicales. Les palmiers se penchaient paresseusement et les épineux s'enroulaient autour d'eux en une étreinte enivrée ; des fleurs élégantes voisinaient avec des cactées mal rasées et les palos borrachos pansus, tels des buveurs de bière, formaient avec le sol un angle inquiétant. Au milieu de cette ivresse florale, les tyrans, au plastron immaculé, s'affairaient comme des garçons de café. ».
Publié en 1956, La Forêt ivre est l'un des premiers livres de Gerald Durrell, qui retrace le voyage du naturaliste-écrivain et de sa femme en Argentine puis dans la forêt du Chaco, au coeur du Paraguay. Après plusieurs mois à observer, capturer et soigner des espèces rares d'animaux, après les défaillances des compagnies aériennes, les nuées de moustiques et autres coups de bec assassins, une révolution les forcera à quitter le pays. Déconvenue qui n'enlève rien à l'aventure, rapportée avec tout le charme et la drôlerie dont Gerald Durrell continuera de faire preuve au fil de son oeuvre.
Pline l'Ancien fut l'un des esprits les plus curieux de son temps. Son Histoire naturelle constitue une extraordinaire encyclopédie des connaissances de l'époque. Du tilleul au cyprès, de l'olivier au cerisier, le chêne, le pin et le sureau, il nous convie à une promenade salutaire dans les vergers de l'Antiquité, et dans les forêts riches en remèdes et en recettes de santé.
Né en 23 après J.-C., mort en 79, Pline l'Ancien fut l'un des esprits les plus curieux de son temps. Son Histoire naturelle constitue une extraordinaire encyclopédie des connaissances de l'époque. Du tilleul au cyprès, de l'olivier au cerisier - en passant par le laurier-rose, l'orme, le chêne, le platane, le pin et le sureau -, il nous convie à une promenade salutaire dans les vergers de l'Antiquité, et dans les forêts riches en remèdes et en recettes de santé. Ce volume propose une nouvelle traduction des livres XXII, XXIII et XXIV de l'Histoire naturelle.
Après un coup de tonnerre du destin, Édouard Cortès choisit de se réfugier au sommet d'un chêne, de prendre de la hauteur sur sa vie et notre époque effrénée.
À presque quarante ans, il supprime ses comptes sur les réseaux sociaux et s'enfonce dans une forêt du Périgord. Là, dans une cabane construite de ses mains, il accomplit son rêve d'enfant.
Ce printemps en altitude et dans le silence des bois offre une lecture de la nature qui ne se trouve dans aucun guide ou encyclopédie. Afin de renouer avec l'enchantement et la clarté, l'homme-arbre doit couper certaines branches, s'alléger et se laisser traverser par la vie sauvage avec le stoïcisme du chêne.
Comment la forêt nous sauvera si nous la laissons faire.
Peter Wohlleben est forestier depuis vingt ans. Grâce à ses livres, traduits dans le monde entier, il a fait découvrir la vie secrète des arbres et ses enseignements à des millions de lecteurs.
Dans sa forêt en Allemagne, qui est comme un laboratoire à ciel ouvert, il est le témoin des bienfaits de l'écosystème forestier, de son action sur le cycle de l'eau, les sols et la qualité de l'air que nous respirons, surtout quand le climat change.
Peter Wohlleben nous montre ainsi comment les arbres s'adaptent déjà au changement climatique et comment la forêt peut compenser ses effets. Mais les arbres sont aussi une matière première ; ils font l'objet d'une exploitation intensive, dont les conséquences menacent directement notre avenir. En s'appuyant sur la science, la nature et son expérience unique, Peter Wohlleben dénonce les pratiques de l'industrie forestière et lance un appel à laisser se développer librement les forêts du futur.
La forêt peut être notre meilleure alliée pour préserver une planète vivable... mais seulement si nous la laissons faire.
Si on laisse du temps et de l'espace aux enfants avec la nature, qu'est-ce qu'ils apprennent ? En quoi ces expériences sont-elles fondatrices et épanouissantes pour eux ? Et que peuvent-elles nous enseigner à nous - adultes, familles, enseignants, pédagogues... -, en quête d'une reconnexion au monde vivant ?
Alternant pédagogie, principes éducatifs et cahier d'activités, ce livre écrit avec la coopération du Réseau de Pédagogie Par la Nature propose un panorama complet des différentes façons de « faire l'école en forêt ».
Cela passe par des activités extrascolaires sur le modèle des forest schools britanniques, par des écoles 100 % en nature où tous les apprentissages ont lieu au contact de la nature, ou encore « l'école du dehors » sous la houlette de l'Éducation nationale, où les élèves suivent certains cours en extérieur.
Construire une cabane, concocter une soupe à la gadoue, s'émerveiller devant l'écureuil qui surgit sur la branche nue de l'hiver, adopter le regard à 360 ° de la chouette et suivre le pas du renard, passer un temps calme auprès d'un « arbre compagnon » : au-delà du jeu, les activités proposées par cette pédagogie constituent une source illimitée et naturelle de connaissances et d'apprentissages. Au passage, les enfants en récoltent de nombreux bénéfices sur leur santé physique, mentale et émotionnelle. La forêt et ses habitants, animaux et végétaux, offrent aux enfants - et à leurs parents ! -de merveilleuses possibilités d'étancher leur curiosité, d'exercer leur sens de la coopération, l'empathie et l'estime de soi. Fondé sur de nombreux exemples concrets d'écoles de la forêt créées en France mais aussi au Canada, cet ouvrage a pour but d'élargir la palette éducative et de permettre aux enfants de renouer un lien émotionnel fort avec la nature. Pour leur plus grand bénéfi ce... et le nôtre !
Le plus : retrouvez plus d'une vingtaine d'activités ludiques et pédagogiques à proposer aux enfants dès leur plus jeune âge jusqu'à l'adolescence.