Bono - artiste, activiste et chanteur du groupe de rock irlandais U2 - publie ses Mémoires. Surrender est un texte sincère et irrévérencieux, intime et profond - l'histoire de sa vie hors du commun, des défis qu'il a dû surmonter, et des amis et de la famille qui l'ont soutenu et façonné.
« Quand j'ai commencé à écrire ce livre, j'espérais dépeindre en détail ce que j'avais seulement esquissé dans mes chansons. Les personnes, les lieux et les possibilités qui s'étaient présentés à moi. «Surrender» est un terme lourd de sens pour moi. Ayant grandi en Irlande, dans les années 1970, les poings levés (sur le plan musical), ce n'était pas un concept naturel. C'est un terme autour duquel je me contentais de tourner jusqu'à ce que je me plonge dans mes souvenirs pour ce livre. Aujourd'hui, je suis toujours aux prises avec ce commandement qui appelle à l'humilité. Au sein du groupe, dans mon mariage, dans ma foi, dans ma vie d'activiste. Surrender est l'histoire d'un pèlerin peinant à avancer... mais qui s'amuse en cours de route. » Bono.
La carrière de Bono, un des artistes les plus iconiques du monde de la musique, est largement documentée. Mais dans Surrender, Bono lui-même se livre pour la première fois sur sa vie extraordinaire et sur ceux qui l'ont partagée. De sa voix unique, Bono nous raconte son enfance et sa jeunesse à Dublin, notamment la perte brutale de sa mère à l'âge de quatorze ans, l'improbable parcours de U2 jusqu'à ce que le groupe de rock devienne l'un des plus célèbres de la planète, et enfin ses plus de vingt années d'activisme consacrées à la lutte contre le sida et l'extrême pauvreté. Dans un récit introspectif d'une grande sincérité, et avec un solide sens de l'humour, Bono lève le voile sur sa vie, ainsi que sur la famille, les amis et la foi qui l'ont toujours soutenu, bousculé et façonné.
Dans cet ouvrage, son premier depuis qu'il s'est vu décerner le prix Nobel de littérature, Bob Dylan nous donne un aperçu personnel et hors du commun de la musique populaire. À travers soixante-six textes, illustrés de cent cinquante photos, il se penche sur les titres d'autres artistes, de Stephen Foster à Elvis Costello, en passant par Hank Williams et Nina Simone. Mystérieux, touchants, profonds, souvent empreints d'un humour ravageur, ces essais sont la quintessence de sa plume inimitable.
Amis à la scène comme à la ville, les deux artistes échangent sur leurs conceptions de la vie et les coulisses du métier dans une correspondance à la fois drôle, profonde et émouvante, avec cette complicité sincère qui les lie.Préfacé par Gaël Faye.
Paris, années cinquante.
P'tit Claude a 14 ans. Trop grand pour être encore un enfant, trop petit pour être vraiment un adulte. Pour un peu, il serait nostalgique de sa jeunesse...
Ce mercredi de septembre, P'tit Claude s'ennuie. Ce sont les vacances, il n'a rien à faire. Il zone dans le Paris populaire, celui de Belleville et de la Place des Fêtes. Il traîne du côté des « fortifs », là où vivent ceux que la société rejette. Il s'arrête devant les cinémas et les kiosques à journaux, où s'empilent tous ces illustrés qui le font rêver.
Un jour, un certain Pépé leur propose, à lui et à son copain Marcel, de « croquer » sur son prochain coup. Rien à craindre, que du pognon facile à gagner, promet Pépé. Avec cet argent, Claude pourra s'offrir un électrophone et un costard. Peut-être même une moto. Et séduire les filles, enfin...
On ne présente plus Eddy Mitchell, Claude Moine, de son vrai nom. « Monsieur Eddy » raconte sa jeunesse de titi parisien. Le texte est agrémenté d'illustrations de Ralph Meyer qui dépeint avec tendresse les déambulations de P'tit Claude. Enfant de l'est de Paris également, le dessinateur d'Undertaker délaisse le temps d'un livre les plaines du Far-west pour explorer celles du 19e arrondissement parisien. Lesquelles ne sont pas forcément moins exotiques ni moins dangereuses !
Kiss the skyAvant de devenir le plus célèbre guitariste de tous les temps, Jimi Hendrix fut un gamin laminé par une enfance à la Dickens puis un obscur musicien au parcours semé de galères et d'humiliations. C'est cette part sombre de sa vie et sa soif désespérée de reconnaissance que raconte cette première partie du portrait intime que lui consacrent Mezzo et JM Dupont, auteurs du remarqué Love in Vain. Entre lyrisme et réalisme, ce récit explore non seulement l'âme tourmentée de la future rock star mais aussi toutes les étapes d'un itinéraire musical méconnu qui lui a fait croiser, au cours de son apprentissage, des artistes de légende comme Little Richard, Ike & Tina Turner, BB King, Curtis Mayfield, Sam Cooke, Wilson Pickett, Bob Dylan et les Rolling Stones.
Musicien, compositeur mais aussi dissident politique, Fela Kuti (1938-1997) est surtout l'inventeur d'un style : l'afrobeat. Des clubs nigérians aux scènes européennes, Fela a fait de sa musique une arme pour dénoncer la corruption et les mentalités néocoloniales. À partir d'archives et de photographies inédites, portées par les regards d'une vingtaine d'auteurs et autrices du Nigeria et d'ailleurs, ce livre rend un hommage magistral au « Black President », dont l'héritage est omniprésent à travers le monde.
L'ouvrage se basera sur une série d'entretiens avec le journaliste Michka Assayas, producteur de l'émission hebdomadaire Very Good Trip sur France Inter. Dans ce livre où il évoque plus de 300 chansons, il raconte l'histoire d'une initiation. On y retrouve le ton de son émission « Very good Trip » : Souvenirs et anecdotes viennent éclairer l'aventure du rock au sens large, de Bob Dylan à Eminem, en passant par Kurt Cobain. Michka Assayas nous fait aussi partager ses archives personnelles. Mémorial sensible d'une existence passée à accumuler les trésors et les connaissances qu'il a eu la passion de transmettre ...
Avec lui, Maud Berthomier renoue avec les techniques qui lui sont chères - l'entretien - pour écrire un voyage en musique où mémoire individuelle et collective s'entremêlent.
Les plus grands classiques de Kery James, sélectionnés par le rappeur lui-même, réunis dans ce recueil à l'occasion de ses trente ans de carrière. Des textes forts, essentiels, qui prouvent que le rap et le slam occupent une place primordiale dans la poésie contemporaine. Un cahier imprimé en couleurs réunira une vingtaine de photographies inédites dont certaines issues d'archives familiales.
Le 1er juillet 1999, Dr Nina Simone a donné un concert exceptionnel au Meltdown Festival, dirigé cette année-là par Nick Cave. Après le spectacle, Warren Ellis, subjugué, s'est hissé sur scène, a décollé le chewing-gum resté sur le piano de Nina Simone et l'a embarqué dans la serviette de l'artiste qu'il a rangée dans un sac Tower Records.
Vingt ans plus tard, lorsque Nick Cave lui demande de participer à son exposition « Stranger than Kindness » à Copenhague, Warren Ellis a l'idée de sublimer, reproduire et détourner ce totem qui ne l'a pas quitté.
Ensemble, ils décident que le chewing-gum sera exposé dans une vitrine, telle une relique. Mais, craignant qu'il ne s'abîme ou se perde, Ellis en fait réaliser des moulages en argent et en or, déclenchant une série d'événements qui le ramènent au temps de son enfance et à son rapport aux objets trouvés.
Le Chewing-gum de Nina Simone explore les liens précieux qui peuvent se tisser à partir d'une chose aussi insignifiante. Il y est question de l'importance que l'on accorde aux objets, aux expériences, et de la spiritualité dont ils s'imprègnent. Warren Ellis y célèbre le procédé artistique, la transmission et la fidélité en amitié.
Plus de dix ans après sa mort, Alain Bashung s'est imposé comme une figure incontestée de la chanson française. Pourtant, enchaînant les collaborations avec différents paroliers (Boris Bergman, Serge Gainsbourg, Jean Fauque, Gérard Manset ou Gaëtan Roussel, entre autres), l'artiste a mis du temps à creuser son sillon et à affirmer sa voix si singulière, entre variété, rock, country et new wave, alliance presque contre nature de l'efficacité commerciale et de l'expérimentation surréaliste. De Roman-Photo (1977) à Bleu Pétrole (2009), en passant par les succès de « Gaby oh Gaby » (1980), « Vertige de l'amour » (1981), « S. O. S Amor » (1984), « Madame Rêve » (1991) ou « La Nuit je mens » (1998), Christophe Conte nous emmène à l'endroit même de la création, en studio où un Bashung intranquille réfléchit, cherche, confrontant les versions, alternant les moments de doute et les instants de grâce, et atteignant au sublime. Chaque chapitre raconte la parution d'un album, révèle les témoignages des plus proches collaborateurs et restitue, grâce à la timeline, le contexte et les événements qui ont nourri l'écriture de l'album suivant. Au-delà de tous les secrets de fabrication, le livre propose des photos et des documents inédits.